La pratique proposée tend à ouvrir des espaces imaginaires, oniriques, tant à l'intérieur de soi qu'à l'extérieur. Par le décentrement, la méditation, la croyance, la transe et la connaissance scientifique nous relions les champs du physiologique, du somatique, du symbole, de la fiction et du politique. Le corps devient alors un paysage, une créature, un discours. Le travail est axé sur la sensation, les perceptions, les figures archétypales et l'inconscient tant personnel que collectif.
2 jours
Al Badil
Théâtre El Hamra
Dernier délai d'inscription
11-10-2024
Objectifs :
Permettre aux danseurs et comédiens de travailler sur leurs pratiques corporelles pour explorer le lien entre le corps, ses perceptions et son environnement.
Public ciblé : Danseur.euses et comedien.nes confirmé.es.
Calendrier de la formation : 24 et 25 octobre 2024 de 14h à 18h
Nombre de participants: 15 maximum
Attention, la présence des participants est obligatoire sur toute la durée des ateliers, merci de ne postuler que si vous pouvez venir à toutes les sessions.
Pour toute question ou difficulté pour postuler, merci de vous adresser à albadil.alternativeculturelle@gmail.com
Intervenants / Formateurs
Sofian Jouini
La danse de Sofian Jouini prend ses racines dans le breakdance pour s'étendre aux vents d’une identité multiple. Héritier de culture nord africaine et française, c’est dans une culture afro-anglo-saxonne, le hip-hop, qu’il choisit d’installer son premier campement philosophique, ses premières perspectives créatrices. Au fil du temps, il dérive, cette identité marquée ne sera désormais ni exclusive ni réductrice. Il est ceci, mais pas que. Il tend à se dissoudre, à échapper aux assignations. Sa pratique s’enrichit d’écriture, de parole, de mimétisme animal et de culture scientifique. L’anatomie, la fiction, la mémoire cellulaire, la spiritualité, la gastronomie, l’agriculture. Il traverse les couches sédimentaires des sujets qui l’animent et en fait des monticules gracieux et fantaisistes. Ses œuvres s’adressent non seulement à l’intellect et aux imaginaires des personnes présentes mais aussi à leurs corps par des dispositifs scéniques et des propositions d’assises originales. Il n’y a pas de dissociation nature/culture. Enfin, il n’y en a plus. Fruit de complicités bâties au fil du temps, son travail enjambe constamment la Méditerranée, les sujets qu’il aborde sont mis en discussion entre ces deux conceptions complémentaires de la réalité, alors il les explore de part et d’autre, cherchant constamment la parallax, le shift, la faille. NATURES et JEDEYA, ses deux soli, poursuivent une même ligne, celle du décentrement de l’individu, ici dans la mémoire plurimillénaire du corps, là dans une mémoire filiale, transgénérationnelle et transgenre. Il ne crée pas à proprement parler, il est créé et transformé par son cheminement, et pareils à des balises, émergent des objets, des pièces, des spectacles.